Petite leçon sur les mathématiques extraordinaires (bien cachées)

\(369\,119\)

Un nombre on ne peut plus quelconque, un nombre parmis tant d’autres, un nombre particulièrement inintéressant. Et pourtant, ce banal nombre impair à six chiffres, tout à fait quelconque et particulièrement inintéressant, est un nombre premier. Et la somme des nombres premiers inférieurs ou égaux à \(369\,119\) est \(5\,537\,154\,119\) … un nombre divisible par \(369\,119\) (sa factorisation étant \(7\times 2\,143 \times 369\, 119\)).

La leçon ? Il n’existe pas de nombre inintéressant (rappelez-vous aussi cette histoire).

Les mathématiques me fascinent. Comment sommes-nous tombés là-dessus ?

Référence : David Wells (1998), The Penguin Dictionary of Curious and Interesting Numbers

A Mathematician’s Lament

C’est un texte qui a beaucoup circulé dans la blogosphère et le milieu de l’enseignement des mathématiques en général. Il a été écrit par Paul Lockhart en 2002. Lockhart est un mathématicien au parcours peu ordinaire et qui a travaillé entre autre avec Ernst Strauss et Pál Erdős. Il enseigne depuis quelques années dans une école primaire de la région de Brooklyn.

Bonne lecture. Ça fait réfléchir.

Lockhart’s Lament

(via http://www.maa.org/devlin/devlin_03_08.html)

Citation

There’s a tendency for adults to label the math that they can do (such as identifying patterns, choosing between competing offers in a supermarket, and challenging statistics published by the government) as “common sense” and labeling everything they can’t do as “math” — so that being bad at math becomes a self-fulfilling prophecy.

– Rob Eastaway, Mike Askew

(via : http://letsplaymath.net )